mercredi 12 septembre 2007

Marketing Apple

En passant sur le blog de Fred Cavazza, j'ai atterri sur un blog nommé Marketing Apple, écrit par un ancien d'Apple.
Pour faire simple, c'est un fondu de la pomme qui disserte sur la compagnie de Steve.
Son analyse de la stratégie d'Apple est assez juste. Je vous invite à aller regarder sa petite synthèse des facteurs clefs de succès d'Apple. La chose la plus marquante est sans doute l'adage: "Never be first to market". C'est sans doute une des grandes forces d'Apple, ils n'ont jamais rien inventé, ils ont juste étudié et fait mieux...

lundi 10 septembre 2007

Arrêtons l'hypocrysie : DailyMotion, Youtube

Je vous invite à parcourir cet article de juriste sur la licéité des pratiques des sociétés comme Dailymotion. L'article est sans doute un peu technique, il détaille un peu trop l'argumentation technique sous jacent des condamnations de certains acteurs type Dailymotion ou Myspace.
La question fondamentale étant la suivante : peut on considérer que ces sites soient responsables ou pas du contenu qu'ils mettent en ligne?
Ma position est assez claire : ces sites ont aujourd'hui pour seules recettes les revenus publicitaires générés par le trafic. Or les contenus qui génèrent le plus de trafic sont les contenus soumis à droit. Je trouve donc les arguments de ces sites plus que limites.
Faut il régler cela par la loi?
Il est illusoire de penser que la France dans son coin pourra en légiférant régler le problème. En effet Internet n'a pas de frontière, si on interdit cela en France qu'est ce qui empêche l'internaute d'aller sur Youtube... à condition évidemment que ces sites n'aient pas de bureau chez nous.
La solution? Je pense qu'il se passera la même chose que pour les Napsters, ce n'est pas en légiférant que le problème sera réglé, c'est l'action concertée des éditeurs de contenus...

jeudi 6 septembre 2007

Steve jobs décevant

SI comme moi vous n'avez pas pu suivre en direct les annonces du prophète, vous pouvez vous consoler assez aisément. En fouillant un peu, comme à chaque annonce d'Apple, les informations sont relayées, commentées, dechiffrées, etc sur des milliers de sites. Maintenant à y regarder de plus près, je dirai que c'est décevant. Steve nous a habitué à mieux...
Pour commencer, le Nano change de forme pour un résultat plus pataud, et moins dynamique. Les nouveautés annoncées : l'arrivée de la vidéo, un écran plus grand, plus lumineux avec une meilleur définition, une nouvelle batterie. Pas de quoi casser trois pates à un coicoin. Je dirai même que cela revient juste à s'aligner sur la concurrence.
Concernant le Ipod Touch, c'est le iphone du pauvre. En d'autres termes c'est un iphone sans la fonction téléphone, ou comment frimer quand on n'a pas les moyens.
Si j'étais méchant je dirai que 12 mois après la machine à laver Zune lancée par Microsoft, Apple met le wifi dans ses ipods.
Vous l'aurez compris, rien de très enthousiasmant n'a été annoncé hier. Le plus surprenant étant que lors des dernières annonces les produits étaient disponnibles mondialement le lendemain. Or la il faudra attendre la fin du mois en Europe et la fin de la semaine aux US. Nous n'en sommes pas encore au syndrome microsoft : j'annonce et vous verrez dans 2 ans.
La galalxie Ipod a t elle été explorée au point de ne plus proposer des vrais innovations? Apple pense til que la concurrence est complètement morte sur ce secteur et qu'elle peut concentrer ses efforts sur un nouveau segment (les smartphones par exemple)?
Il doit sans doute y avoir un peu des deux. Maintenant quand un leader se repose sur ses lauriers, ce n'est jamais très bon....

lundi 3 septembre 2007

La guerre des mondes : Opérateurs Hardware Internet

Si vous étiez en France cet été, vous avez eu le temps de suivre un peu l'actualité des telecoms. Pour ma part deux sujets on particulièrement attiré mon attention.
Le premier c'est la bataille sans mercie que se livrent actuellement les opérateurs pour avoir l'exclusivité des iphones. C'est complètement révolutionnaire de penser qu'un fabricant de Telephone puisse revendiquer 10% du chiffre d'affaires réalisé auprès de l'acheteur du Téléphone. Imaginez Ferrari aller revendiquer 10% de la valeur de votre plein à Total. C'est tout simplement génial... pour Apple. Il est vrai que ces informations n'ont jamais été confirmées, mais je dirai qu'il n'y a pas de fumée sans feu, mais si jamais ils y arrivent, alors là bravo.
Le deuxième concerne Les ISP dont certains se sont risqués à brider l'accès à certains sites. Je pense particlièrement à Dailymotion, dont l'accès a été restreint pour certains clients de Neuf. En effet les utilisateurs de ces sites sont des gros consommateurs de bande passante, or cette bande passante a un coût. Mais vous qui êtes abonnés, vous pensiez avoir acheté un tuyau, et bien détrompez vous... ils veulent aussi une part du gateau. Ils ne s'attaquent pas encore à Google, mais bon... Saluons au passage Dailymmotion qui vient de boucler son deuxième tour de table à 25 millions d'euros.
Ces deux sujets sont pour moi signe que la convergence est de plus en plus une réalité et que la guerre fait rage sans que qui de ce soit ne puisse aujourd'hui qui des Apples, Googles ou des opérateurs gagnera : tous veulent une part du gateau. J'espère que votre portefeuille est bien rempli puisque c'est vous qui allez payer.

mardi 28 août 2007

Chapeau Renaud

Renaud Laplanche est un entrepreneur en série. Seventure avait financé sa première société Triplehop il y a un peu plus de cinq ans. Positionné initalement comme un moteur de recherche dans le domaine du voyage, il avait ses locaux dans le World Trade Center. Modèle de persévérence, il avait avec ses deux associés Joaquim et Matt, réussi à repositionner la société dans le domaine du logiciel d'entreprise. La société a été vendue il y a deux ans à Oracle.
J'ai eu la chance de faire partie de cette aventure en tant que board member.
Après 12 mois en France, il est reparti aux Etats Unis, dans la Valley cette fois. Son nouveau challenge a démarré il y a douze mois en stealth mode. Après un tourde business angels de plus de 1 million de dollars, il vient de boucler un premier tour de plus de 10 millions, chapeau.
Lending Club est un pur produit de la vague Web 2.0 : du social banking. En d'autres termes il recrée en ligne une communauté de prêteurs et d'empriunteurs comme Zopa.
Pourquoi n'avns nous pas investi me direz vous, deux raisons à cela : le modèle n'est pas implémentable en France du fait de la loi bancaire, d'autre part nos gentils FCPI ne peuvent pas investir hors de l'union Européenne.
Bonne chance à toi Renaud.

mercredi 1 août 2007

Stock Options ou Actions Gratuites

Malgré ce qu'en pensent les raleurs professionnels, la France semble dotée d'instruments performants pour la motivation de ses dirigeants. Je ne parle pas là des protestations contre les packages des dirigeants français de grandes entreprises. Je pense d'ailleurs que vous avez récemment vu passer dans la presse que la France était en tête au niveau Européen des packages les plus élevés... Nous aurions sans doute eu besoin d'autres médailles avant celle là.
Pour revenir au sujet, l'ecosystème du venture capital ou capital risque nait d'un quattuor :
- projet
- equipe
- marché
- financement

Pour que cet écosystème fonctionne, il faut que l'équipe et les financiers aient des intérêts convergents : le gain en capital. En d'autres termes, un investisseur ne pourra pas espérer maximiser la valeur de son investissement si leou les managers ne gagnent pas d'argent dans le contexte d'une cession. Sinon ces derniers vont réagir en tant que salariés et non actionnaires.
L'idéal est que l'équipe à l'origine du projet soit celle aux commandes, elle a donc en principe une part du capital de la société. Si tel n'est pas le cas, les instruments financiers à notre disposition sont les suivants :
- les actions gratuites
- les bons de souscription (BSPCE ou stock option).

Les actions gratuites ont l'avantage d'être valorisable immédiatement, avec comme référence le prix par action retenu pour la dernière opération sur le capital.
Elles ont comme inconvénient d'être un cadeau quasi instantané. L'influence de l'accroissement de la valeur de la société sur le gain des managers est moins fort.
Les bons de souscription, s'ils sont émis au prix de revient de l'investisseur, ont le mérite de poser les termes d'un contrat simple : le financier prend un risque à une valorisation déterminée, le manager ne pourra exercer ses bons, et donc gagner de l'argent, que si la valorisation de sortie est supérieure au prix de revient de l'investisseur. C'est ce que nous appellons un deal gagnant gagnant.
Maintenant à qui ou à combien de managers donner ces bons?
Réponse sans doute après mes vacances.

jeudi 12 juillet 2007

Free et éthique : critiques

Free reste un animal assez atypique dans l'univers aseptisé des telecoms. J'ai déjà à de nombreuses reprises cité les frasques de Xavier Niel et de ses équipes. La condamnation hier contre France Telecom. Free avait envoyé une brochure à 2350 syndics pour obtenir l'autorisation de déployer de la fibre dans les immeubles en parlant "d'obligation réglementaire" et en joignant un logo de la mairie de Paris sans en avoir l'autorisation.
Free a été condamné à 5.000 euros, autant dire une cacahuète s'ils ont réussi à convaincre ne serait ce qu'un syndic à raccorder un immeuble.
Récemment, en tant qu'abonné de Free, j'avais reçu un courrier me signalant que j'avais été contacté par Neuf pour démarchage agressif alors que j'avais demandé à ne pas être contacté pour des offres commerciales. Free demandait de renvoyer un formulaire de plainte en spécifiant les jours et heures où neuf avait tenté de me joindre.
Sans cautionner le démarchage sauvage de Neuf, j'ai été estomaqué par Free. A quel titre ont ils été regarder mes facture et utiliser à leur fin des éléments privés pour se plaindre du grand méchant concurrent. Belle éthique et bienvenue au far west des télécoms...
J'ai signalé cet dérive à la Cnil, mais n'ai eu aucune réponse.

mardi 3 juillet 2007

NFC, c'est quoi?

NFC désigne un mode de communication radio de type RFID sur des très courtes distances (de l'ordre du cm). Une fois que j'ai dit cela, les moins technophiles d'entre vous me diront so what? Pour ceux qui daignent utiliser les transports en comme en région parisienne de manière régulière, ils ont certainement dans leur poche un passe navigo. C'est une carte sans contact avec une puce apparente qui permet de passer les tourniquets du métro en effleurant le lecteur.
C'est plus ludique que la carte orange qui était un cauchemar pour les gauchers.
Plus sérieusement, cette technologie sans contact sera dans un avenir proche intégré dans la quasi totalité de vos mobiles pour des applications de transport (cf navigo), de paiement (comme paypass aux US), ou encore des applications de marketing et de fidélisation.
La technologie NFC ne sert pas seulement à cela, allez voir cette vidéo et vous comprendrez ce qu'apporte le NFC dans des domaines connexes (ouvrir une session wifi ou bluetootth).
Il est important de noter que la France est assez en avance dans ce domaine : tant au niveau hardware (Inside contactless est un des pionniers dans les chip NFC) que des opérateurs qui lancent des pilotes (Caen, Strasbourg, Grenoble...).

vendredi 29 juin 2007

Je faisais quoi depuis une semaine?

– AIRTAG, premier acteur européen à proposer la technologie « sans contact » / NFC comme outil marketing, de fidélisation et de publicité contextuelle, annonce aujourd’hui avoir levé 2 M€ auprès de Seventure Partners (fonds Banque Populaire Innovation 10 et Crédit Agricole Asset Management Innovation 6). AIRTAG réalise ainsi sa première levée de fonds depuis la création de la société mi 2006.

« Nous nous réjouissons d’être accompagnés et soutenus par un investisseur aussi expérimenté et disposant d’une expertise pointue des secteurs des télécommunications et de la distribution », déclare Jérémie Leroyer, cofondateur et président-directeur général d’AIRTAG. « Cette levée de fonds viendra soutenir le déploiement de notre offre ‘Smart Objects’ sans contact, dédiés aux applications de paiement et de fidélisation. Elle nous permettra également d’accélérer le développement de notre plate-forme NFC (Near Field Communication) à destination des opérateurs mobiles »

« Nous avons été tout particulièrement impressionnés par l’équipe dirigeante d’AIRTAG. Depuis sa création, la société n’a eu de cesse de démontrer ses capacités en faisant preuve de prudence dans la conduite de ses investissements, en développant un portefeuille de grands comptes stratégiques, et une politique très active de R&D. AIRTAG présente un plan de développement de qualité et place la satisfaction de ses clients au cœur de sa stratégie, deux leviers de réussite essentiels pour la société », souligne Frédéric Le Brun, directeur de pariticipation de Seventure Partners.

AIRTAG offre aux consommateurs une expérience d’achat totalement novatrice et personnalisée, au travers « d’objets intelligents » sans contact (carte personnalisée, porte-clés, carte de transport etc.) permettant de mettre en place des programmes de fidélité interactifs, du prépaiement simple et sécurisé et des supports de promotions ciblées et contextualisées. À titre d’exemple, AIRTAG a lancé en 2007 le programme de fidélité GSPOT pour son client Gedenim, une enseigne de prêt-à-porter multi-marques, d’autres lancements sont en cours avec de grandes enseignes.

En outre, cette levée de fonds dote AIRTAG des ressources financières nécessaires pour finaliser le développement de sa plate-forme de services sécurisés dédiée aux opérateurs mobiles, proposant notamment les fonctionnalités suivantes :
- Développement et personnalisation d’applications embarquées JavaCard ;
- Gestion du cycle de vie des applications ;
- Gestion du téléchargement « Over-The-Air » (OTA) des applications sur les mobiles NFC.

Les opérateurs européens de téléphonie mobile lanceront leurs premières offres commerciales début 2008. AIRTAG se positionne comme un « Trusted Service Manager » dédié au secteur du commerce et de la distribution avec deux principaux objectifs :
- Diffuser et administrer de façon sécurisée les services proposés par les distributeurs et les commerçants aux abonnés des opérateurs de téléphonie mobile ;
- Faire des mobiles NFC non seulement un mode de paiement sans contact mais également un outil de marketing relationnel, de fidélisation et de publicité contextuelle.

Les solutions proposées par AIRTAG aux opérateurs de téléphonie mobile ont été à l’honneur lors du salon 3GSM. AIRTAG y a notamment présenté son application NFC de couponing, de paiement et de fidélisation.

Parmi les clients d’AIRTAG figurent des opérateurs de téléphonie mobile, des sociétés de restauration rapide, des sociétés de distribution et des sociétés de services financiers.

À propos d’AIRTAG
Créée en 2006 par deux co-fondateurs d’Haïku /Index Europe, AIRTAG est la première société européenne à se consacrer exclusivement à la technologie NFC.
AIRTAG offre aux enseignes de distribution ainsi qu’aux opérateurs de téléphonie mobile des solutions « sans contact » / NFC : application embarquée (JavaCard), plate-forme applicative (gestion du cycle de vie des applications) et passerelle middleware NFC pour tiers.
AIRTAG est incubée à Telecom Paris

jeudi 21 juin 2007

La fibre à la maison

Depuis le lancement de Free, je suis assez admiratif du petit opérateur français devenu l'empêcheur de tourner en rond. Xavier Niel et ses acolytes sont devenus en quelques années les hommes à abattre dans l'univers des Télécoms. Il faut reconnaître que la réussite de cette opérateur a de quoi faire quelques envieux. Iliad vaut au cours d'aujourd'hui près de 4 milliards d'euros et lorsqu'on sait que près de 75% des actions appartiennent à son fondateur, on peut devenir quelque peu jaloux.
Depuis le départ, ils ont choisi un positionnement fortement tourné vers l'innovation. Souvenez vous ils ont bouleversé le marché de l'ADSL en lançant une offre ADSL2+ triple play qui a pris le marché de court. Calés autour de 29.9 euros ils proposent régulièrement des nouveaux services. C'est sans doute grâce à eux que la France est devenu un des leaders dans les technologies DSL et dans l'IPTV.
Cette réussite peut d'autant plus énerver que Free est de toujours plus brutal, voire arrogant. Le jour de la réunion d'analyste de 9 préparant son entrée en bourse, Free annonce qu'ils se lancent dans la fibre et annoncent une acquisition dans ce sens. Dans le monde feutré de la finance, cela ressemble à une déclaration de guerre. Maintenant, cette annonce a près de 9 mois et on apprend aujourd'hui que Free sera le dernier sur le marché de la fibre.
Ce que les communiqués ne disent pas c'est que Free paye sans doute son arrogance. Son choix technologique est d'amener un brin de fibre chez chaque abonné (plutôt qu'un brin pour un immeuble). L'avantage c'est que vous pouvez avoir 1 giga de bande passante à la maison. Mais voilà, pour quoi faire? Free le sait sans doute mieux que les autres.
Ce que ne disent pas les communiqués c'est que Free a du changer de métier : avant il faisait de la location (des salles chez France Telecom et des paires de cuivre). Maintenant il s'improvise conducteur de travaux. Pour déployer de la fibre, il faut faire des trous, discuter avec des syndics...
C'est là que les ennuis commencent : les faisceaux de fibres ont un rayon de courbure d'autant plus important que le nombre de fibre est grand, or le choix de mettre une fibre par abonné a pour conséquence de multiplier par 10 ou 20 le nombre de fibres à passer dans les égouts. Les rumeurs disent que Free a du mal à faire tourner ses câbles dans les rues et qu'on ne compte plus les fois où les faisceaux ont cassé, obligeant à tout recommencer.
D'autres mauvaises langues disent que l'ancien DG Mickael Boukobza est parti parce qu'il ne validait pas ces choix. Je pense pour ma part qu'on ne peut pas toujours avoir raison. Cela me rappelle une petite fable : la grenouille voulait se faire aussi grosse que le boeuf et vous invite à relire ce classique...
Une Grenouille vit un Boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : "Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
- Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?
- Vous n'en approchez point. "La chétive pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.

mardi 19 juin 2007

Convergence Fixe Mobile

Je profite de l'annonce des bons résultats publiés par Orange sur son offre de convergence Unik pour disserter un peu sur ces offres de convergence.
Le choix technologique fait par Orange est une offre basée sur des terminaux Wifi. Pour téléphoner à moindre coût, lorsque le client est proche d'une borne wifi, la communication s'effectue en Wifi et non plus en GSM. Or comme vous le savez, les communications wifi se font en VOIP, en utilisant le fait que les abonnements data fixe en France sont illimtés et que les communications GSM sont généralement facturées au temps. Génial, Orange et les autres ont inventé le Skype de la mobilité? Pas vraiment, les normes de convergence fixe mobile choisis rendent l'expérience utilsateur plutôt cauchemardesque et notamment : l'instantiation des communications Wifi qui est déjà difficile avec un PC est encore plus horrible avec un mobile. Ensuite, le passage d'une cellule à une autre ne s'effectue pas sans douleur, contrairement à ce qui se passe en GSM ou l'utilisateur peut continuer à téléphoner tout en se déplaçant (fini le syndrome bebop qui forçait chacun à se planter sous un lampadaire). Enfin avez vous regardé les gammes de terminaux convergents, nous voilà revenus à l'ere du barphone... A quand les terminaux pour ados, les razr....
Je ne parle pas ici des problèmes de batterie en wifi, il y aurait également long à dire.
L'offre SFR Happyzone me semble plus agréable pour l'utilisateur, c'est juste un jeu sur la tarification : quand je suis à la maison mes communications GSM sont gratuites. Donc chapeau pour Orange qui avec sa puissance marketing, a réussi à percer avec son offre de convergence là où les BT et Deutsche Telekom avaient échoué.

jeudi 14 juin 2007

Sans mon PC?

C'est toujours quand l'informatique ne marche plus qu'on finit par découvrir quelle place elle a fini par prendre dans notre quotidien et en particulier dans notre environnement professionnel. Voilà une heure que notre messagerie et nos serveurs sont tombés. Les couloirs se remettent à fourmiller, les travailleurs sortent de leurs aquarium pour passer le temps.
Par chance, je viens enfin de retrouver une connexion Internet et je tombe sur cet article qui est assez édifiant : près de 20% des réseaux wifi professionnels ne sont pas sécurisés à Paris, c'est ici.
Laissez vous souvent la porte de votre entreprise ouverte ou avec la clef dessus, idem avec votre voiture.

mercredi 13 juin 2007

Vente privee, me too

Vous l'avez peut être vu dans la presse ces derniers jours, Vente Privée vient de faire rentrer à son capital un grand VC américain, Summit Partners. Outre le fait que la confrontation du fondateur aux cheveux longs avec les financiers en costards gris risque d'être drôle, cela ne fait que confirmer l'idée que je pouvais avoir sur la frénésie sur les sites de ventes privées en France ces derniers mois. Je crois que ces derniers temps au moins 4 sites ont trouvé du financement auprès de mes confrères : 24h00, brandalley, achatvip, desmarques. Cela a un petit goût de déjà vu.... Je fais allusion à l'époque des me too. Soit le début de notre décennie, ou dès qu'une bonne idée émergeait, 10 sociétés apparaissaient dans les deux mois et se faisaient financer. Souvenez vous de Clust, letsbuyit...
Dans le cas des ventes privées, la course semblait jouée, le leader ayant fait plus de 200 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier, il vient a priori d'engranger un montant équivalent pour se développer.
Alors je souhaite bonne chance aux challengers qui ont levé moins de 10% de cette somme et qui partent à la conquête du monde!!!
j'ai du louper quelque chose.

mardi 12 juin 2007

Roaming : à quand la paix

L'Ufc que choisir trouve que les nouveaux tarifs de Roaming adoptés par les 25 sont encore trop élevés. Avec Transatel (MVNO roaming) dont j'ai déjà parlé, j'ai regardé la problématique de près.
Effectivement les tarifs de roaming sont excessivement chers. Partez un peu à l'étranger et vous rendrez votre opérateur content. On considère que la marge faite sur le roaming représente plus de 30% des opérateurs mobiles. Maintenant seuls les voyageurs fréquents en pâtissent, et ce sont souvent des professionnels qui ne sont pas à quelques euros. En moyenne un client part une fois dans l'année à l'étranger, il aura une grosse facture... so what!!! S'il cherche un peu il arrivera à trouver des offres qui finiront par lui convenir.
Comme la nature a horreur du vide, les opérateurs vont sans doute se compenser ce manque à gagner en ponctionnant le client sur d'autres sujets. A moins que l'objectif des organisation de consommateurs et de régulation soit purement marxiste en diabolisant le profit...
Voila pour ce coup de gueule.

jeudi 7 juin 2007

La veuve de Carpentras à l'abri?

Depuis mon post hier, j'ai refait mon retard dans la lecture des blogs de l'industrie du capital risque et je me dis que je ne suis pas très original en lançant ce sujet. Beaucoup de mes confrères font référence au supplément du journal metro. Je n'ai pas eu le temps de le parcourir.

Pour rentrer dans le vif du sujet, je ne reviendrai pas sur l'inflation des valorisations, sur les tours de table toujours plus gros, toujours plus tôt...
La différence par rapport à la bulle 1.0 c'est qu'à l'époque on introduisait des sociétés arrogantes en bourse alors qu'elles ne savaient toujours pas ce qu'était un client, à quoi ces choses bizarres pouvaient ressembler ou encore combien elles pourraient leur extorquer. Aujourd'hui on a Sarbanne Oaxley. Les règles de corporate governance sont bien plus strictes. En d'autres termes, on ne laisse plus les clefs de la Porsche à un jeune qui vient d'avoir son permis. En apparence donc si jamais il devait y avoir une bulle, seuls les professionnels de l'investissement devraient avoir à en pâtir. Je dis bien en apparence puisque si on n'introduit plus ce genre de sociétés, les investisseurs cherchent naturellement de la liquidité auprès des gros industriels qui eux sont cotés. Alors qu'ils payent en cash ou en titres, la différence importe peu, les prix stratosphériques payés sortent quand même de la poche des actionnaires. Et tout le monde sait que l'actionnaire, c'est souvent la veuve de Carpentras...

mercredi 6 juin 2007

La bulle 2.0 : introduction

Après trois jours passés au Portugal pour un séminaire professionnel, il me tardait de reprendre le clavier. Si le sujet que je vais essayer de développer dans les prochains posts n'est pas orignal en soi, je vais essayer d'y trouver une argumentation une peu plus poussée que ce qu'on trouve habituellement.
La question que se posent un certain nombre de confrères est la suivante : sommes nous en train d'assiter à un remake de la bulle Internet avec le retour excès manifestes autour des sociétés 2.0?
Mon opinion qui n'est pas encore définitive reste mesurée : il existe des excès contenus pour le moment et à la portée encore limitée, mais pour combien de temps? demain : le contexte favorable de bulle...

jeudi 31 mai 2007

Changement de nom

Ce n'est pas le tout d'investir de l'argent dans des sociétés Internet, c'est bien de comprendre les enjeux. En ce qui concerne Internet, mon premier investissement date de décembre dernier avec assurOne dont j'ai déjà parlé. J'essaye donc de creuser un peu et notamment de comprendre les enjeux du référencement et suis tombé sur un post assez intéressant. La conséquence vous l'aurez vue, j'ai changé le titre de mon blog. J'ai fait apparemment une erreur de débutant en mettant un caractère spécial dans le titre du blog, ce qui est apparemment une catastrophe pour le référencement.
J'essayerai de faire un post demain avec un peu plus de fond...
Pour conclure et frimer un peu, après Maxim's hier soir pour fêter les 10 ans de Seventuree serais sans doute silencieux la semaine prochaine, en effet nous avons un petit séminaire à Lisbonne...

mercredi 30 mai 2007

Les régulateurs...

La vieille Europe a encore quelques progrès à faire dans sa manière de réguler le marché? Le débat reste ouvert. D'un côté il y a des comportements aberrants comme le temps qu'il a fallu à Vivendi pour racheter BMG. J'entendais la semaine dernière Jean Bernard Lévy s'émouvoir devant un parterre d'analystes là dessus : 7 mois de blackout imposés par l'Europe versus quelques semaines par les autorités américaines. Sachant que pendant cette période il est interdit de discuter avec la cible alors qu'on a fait le chèque...
Autre exemple des dysfonctionnements en Europe, SFR est bloqué depuis quelques mois dans son rachat des activités de haut débit de Tele 2 parce que son actionnaire (Vivendi) a déjà une position dominante dans la télévision avec sa participation dans Canal Plus (elle même limitée à 49 ou 50% pour cette même raison). On commence à marcher sur la tête quand on sait que Tele 2 aurait 4000 abonnés en France.

Dans mon avant dernier post je mettais en avant les risques oligopolistiques autour de Google, je suis heureux de voir que le régulateur américain s'en soucie.
Trop ou pas assez de régulation, je fais le normand et suggèrerai à l'Europe plus de souplesse et plus de réactivité, et vous?

mardi 29 mai 2007

Neuf a faim...

Pour ceux qui suivent un peu le domaine des Télécoms, Neuf a faim. Dans les deux dernières semaines, ce ne sont pas moins de 3 acquisitions qui ont été annoncées ou finalisées. Je ne reviens pas sur le rachat de Club Internet que tout le monde connaît. La semaine dernière c'est Tradingcom qui est venu apporter ses compétences de trading de capacité Telecom. Hier c'est Ozone, l'extra terrestre parisien créé initialement par le père du Nabaztag (le lapin Wifi).
C'est sur cette dernière acquisition que je voudrais m'arrêter deux minutes. Autant sur le prix, il semble y avoir consensus, puisqu'avec 3000 clients payant annoncés par la société, on imagine bien quelque chose plus proche du millier (18*1000*12 euros, soit à peine de quoi payer des locaux). Allez sur le site , et vous verrez que la presse n'en parle plus depuis janvier 2006...
Alors à quoi sert cette acquisition? Je vous rappelle que Neuf n'a pas gagné l'appel d'offre de la ville de Paris, ni Ozone d'ailleurs, mais c'est son actionnaire principal SFR. C'est d'autant plus étrange que Neuf est partenaire de Fon et propose à ses abonnés de devenir des Foneros. Si vous avez la réponse, dites le moi...

vendredi 25 mai 2007

Rumeur de rachat Feedburner par Google

Comme souvent, la rumeur est venue de Techcrunch, Google est encore à l'achat. C'est sans doute cette nouvelle qui m'a fait ouvrir un compte et qui permet aujourd'hui de proposer le widget sur le site. Je dois avouer que le mois dernier quand j'ai décidé de lancer ce blog, j'ai un peu cherché, sans pour autant trouver.
Deux conséquences à tout cela, une pour moi : il va falloir que je me mette un peu plus assidûment à faire des post pour inciter les quelques lecteurs à s'abonner. En effet un compteur de lecteur à 0, ça fait un peu cheap, autant acheter un cahier et n'écrire que dessus...
Autre conséquence de ce rachat, Google devient toujours plus oligopolistique. Certains y verront des avantages : SSO (mot de passe / compte unique) ce qui va dans le sens de l'amélioration de l'expérience utilisateur. Pouvoir naviguer dans un Internet toujours plus fluide.
J'y vois surtout des risques supplémentaires. Google n'est plus cette petite startup lancée il y a dix ans dans un garage de la Valley par deux étudiants en guenilles, non c'est devenu l'arbitre, l'homme de loi de l'Internet. Je n'invente rien en disant que Google est à Internet ce que Microsoft est au poste de travail.
Les conséquences pour le capital risque sont assez importantes. Comme son nom ne l'indique pas les capitaux risqueurs ont horreur du risque. Quand on sait que la rentabilité d'un site est drivée par l'optimisation de son coût d'acquisition client, on comprend un peu mieux pourquoi on commence à craindre toujours plus Larry et Sergei. J'illustre mes propos. Pour faire venir des internautes : on fait de la pub (Google vient de racheter Doubleclick); on achète des mots clefs (Google est l'inventeur de ce modèle); quand on fait du contenu on essaye de fidéliser avec les feeds (rachat de Feedburner).
Vous comprendrez que l'investisseur qui cherche à diversifier ses fournisseurs est de plus en plus à la merci de G...
Vous me direz que Google est capable de sortir 1.6Md de dollars pour acheter Youtube et que cela fait le bonheur de l'industrie. Je dis oui, mais pour combien de temps encore? Quand il n'y aura plus de concurrence, il n'y aura plus de raison de payer des multiples déraisonnables. Par ailleurs pour 1 Youtube, combien de morts si personne d'autre ne peut racheter.

mercredi 23 mai 2007

Banquiers Voleurs?

C'est un peu ce que sous entend l'UFC Que Choisir suite à sa conférence de presse d'hier (voir l'article).
Même si d'aucun considère que cette association est un peu réac, sur le fond on ne peut pas leur donner complètement tort. Je ne sais pas si cous avez déjà cherché à contracter un emprunt, mais cet exercice permet de comprendre assez facilement pourquoi les banques françaises sont aussi prospères. Réveillez vous, votre banquier ne récompense pas la fidélité. Bien souvent vous auriez des meilleurs conditions de taux en tant que prospect que client. Par ailleurs, malheur à celui qui ne fait pas attention à l'assurance emprunteur. C'est un peu la deuxième tonte du client devenu mouton. Quand on ne vous dit pas que vous êtes obligés de souscrire l'assurance de la banque (celle qui est spécifiquement mise en cause par l'UFC), vous êtes obligés de vous rabattre sur des offres captives (April ou Cardiff sont les plus connues).
A croire qu'il y ait un complot contre ces bons vieux moutons.
Une fois qu'on est arrivé là vous me direz qu'est ce que ça fait sur ce blog? Et bien Internet offre justement des nouvelles possibilités. Allez donc comparer les offres faites par les différents acteurs, je vous conseille d'aller faire un devis sur le site d'assurOne . Vous aurez la possibilité de vous assurer en ligne en 5 minutes.
J'avoue, je fais un peu de pub, mais bon essayez et vous verrez...

mercredi 16 mai 2007

Transatel le MVNO des voyageurs Fréquent

En juillet 2006, j'ai réalisé un autre investissement, cette fois ci dans le domaine du mobile : Transatel (www.transatel.com). Transatel est ce que les analystes appellent communément des MVNO, soit si l'on traduit littéralement des opérateurs mobiles virtuels, ou plus exactement des opérateurs qui utilisent les réseaux hertziens des opérateurs existants.
Vous n'êtes pas sans savoir qu'en France seuls 3 opérateurs ont déployé des réseaux mobiles. Même si on entend parler en ce moment de l'attribution possible d'une quatrième licence UMTS en France, le coût de déploiement physique du réseau (plus de un milliard d'euros) est plus que prohibitif. De nombreux acteurs cherchent donc à signer des accords MVNO, soit directement avec les opérateurs mobiles (MNOs), soit avec des enablers (appelés MVNE) qui gèrent la connectivité avec les MNOs.
Pourquoi les MVNO émergent?
Pour faire croître leur résultat (et oui nous sommes dans un monde capitaliste), les MNOs ont trois options :
- augmenter le nombre d'abonnés
- facturer plus à chacun des abonnés (augmenter l'ARPU dans le jargon telecom)
- trouver d'autres sources de revenus en cherchant à mutualiser les coûts d'infrastructure (mutualiser ses Capex)
Or, en regardant de près les taux de croissance des marchés mobiles en Europe, les MNOs sont entrés dans une phase de maturation après plus de 10 ans d'utlra croissance. En témoigne par exemple les derniers chiffres en France où nos trois MNOs ont vu leur base d'abonnés stagner. Dans ce contexte les deux premières options ne sont pas très réalistes. Reste donc la troisième...

Pourquoi les MVNO sont ils plus pertinents?
Regardez le ciblage de nos trois MNOs, il reste très "mass market". Les MVNOs ont généralement une base captive soit parce qu'ils sont distributeurs, soit parce qu'ils ont un ciblage précis (population ethnique, population de jeune) et peuvent donc adresser leur base de manière plus pertinente.

Pourquoi Transatel?
Transatel est un pionnier puisqu'ils ont démarré en 2000 et ont évangélisé le marché. Ils ont développé en propre une offre MVNO destinée aux voyageurs fréquents (en proposant des tarifs de roaming bien plus compétitifs que l'Europe ne le propose) ce qui leur a permis de construire des relations de confiance avec les opérateurs.
Le marché des MVNE/MVNOs nous a semblé prometteurs lorsque nous avons réalisé l'investissement, les deniers chiffres du marché français semblent nous avoir donné raison.
Donc vous l'aurez compris : des hommes, un marché et un produit...

mardi 24 avril 2007

assurOne futur leader du courtage en ligne

Le syndrome de la feuille blanche ne se guérit pas simplement. Je propose donc de commencer par la présentation des différents investissements réalisés depuis mon arrivée chez Seventure. Le plus récent est assurOne (www.assurone.com) .
Cette société qui va bientôt fêter ses deux ans d'existence a pour ambition de devenir une des références du courtage en assurance pour des risques simples. Si vous ne comprenez pas cela et que vous avez une voiture, une moto, un appartement ou votre propre personne à assurer, ne tardez pas et allez sur le site pour réaliser un devis et même peut être souscrire en ligne.
Seventure a participé en tant que lead investor à un tour de 4.2 millions d'euros, lequel a été complété par des professionnels de l'assurance et du courtage.
Ce qui nous a séduit chez assurOne, c'est avant tout l'équipe composée d'un pro de l'assurance qui sélectionne les partenaires et définit des produits pertinents , Ludovic Dumont, et d'un roi de l'acquisition client, j'ai nommé Jérémy Garamond.
Maintenant quelques mots sur le modèle, celui du courtage, assurOne a pour mission de proposer et de conseiller les produits les plus adaptés aux besoins de ses clients, produit construit en partenariat avec des grands noms de l'assurance. Si assurOne échoue dans sa mission, la sanction tombe : non renouvellement. En revanche, si le travaille est bien fait la relation peut durer des années.
Les connaisseurs apprécieront le modèle, qui diffère fortement de celui des comparateurs qui sont rémunérés une fois par le courtier ou l'assureur en ligne. A ce sujet, méfiez vous de certains comparateurs, ils sont parfois filiale à 100% d'assureurs ou de mutuelles.

jeudi 19 avril 2007

A la bourre...

Les cordonniers sont-ils les plus mal chaussés? Je sais cela fait un peu bateau de commencer par cela, mais bon, démarrer sur une feuille blanche n'est pas toujours un exercice aisé.
Je me suis enfin décidé à ouvrir mon blog pour essayer de partager un peu de mon quotidien ou plus exactement réagir sur des faits d'actualités, des faits de mon actualité : le capital risque et les technologies de l'information.
Pour aujourd'hui pas de sujet, juste une petite mise en jambe. Une prise de marque ou un petit tour de piste.
A très bientôt donc avec un vrai premier sujet.