jeudi 7 juin 2007

La veuve de Carpentras à l'abri?

Depuis mon post hier, j'ai refait mon retard dans la lecture des blogs de l'industrie du capital risque et je me dis que je ne suis pas très original en lançant ce sujet. Beaucoup de mes confrères font référence au supplément du journal metro. Je n'ai pas eu le temps de le parcourir.

Pour rentrer dans le vif du sujet, je ne reviendrai pas sur l'inflation des valorisations, sur les tours de table toujours plus gros, toujours plus tôt...
La différence par rapport à la bulle 1.0 c'est qu'à l'époque on introduisait des sociétés arrogantes en bourse alors qu'elles ne savaient toujours pas ce qu'était un client, à quoi ces choses bizarres pouvaient ressembler ou encore combien elles pourraient leur extorquer. Aujourd'hui on a Sarbanne Oaxley. Les règles de corporate governance sont bien plus strictes. En d'autres termes, on ne laisse plus les clefs de la Porsche à un jeune qui vient d'avoir son permis. En apparence donc si jamais il devait y avoir une bulle, seuls les professionnels de l'investissement devraient avoir à en pâtir. Je dis bien en apparence puisque si on n'introduit plus ce genre de sociétés, les investisseurs cherchent naturellement de la liquidité auprès des gros industriels qui eux sont cotés. Alors qu'ils payent en cash ou en titres, la différence importe peu, les prix stratosphériques payés sortent quand même de la poche des actionnaires. Et tout le monde sait que l'actionnaire, c'est souvent la veuve de Carpentras...

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